15
juillet 2003
Les
images qui suivent sont prises à proximité de Condom,
vers 23 heures, sous la menace d'un orage arrivant rapidement du sud-ouest.
L'altitude élevée des bases nuageuses et la transparence
de l'air offrent d'excellentes conditions. Les éclairs sont extrêmement
lumineux et très (trop !) bref, mais ils n'échappent pas
à la magie photographique :
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La
foudre s'abat dans la vallée de l'Osse. Au fond, les lumières
de Gondrin. |
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Quelques
secondes seulement séparent ces deux coups de foudre. Celui
de droite, un peu plus distant, illumine brillamment un rideau
de précipitations. Cela rend l'éclair lui-même
difficile à distinguer, car il est "noyé"
dans sa propre lumière. L'éclair de gauche est beaucoup
plus distinct car il s'est propagé dans un air sec et particulièrement
transparent, quelques kilomètres au devant de la pluie,
probablement sous la zone d'ascendance principale de ce foyer
orageux. La ville de Condom et sa cathédrale illuminée
figurent au premier plan.
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Le
déluge de feu se rapproche de Condom. L'activité
électrique est ahurissante. J'ai tout de même un
peu l'habitude des orages, mais là je me sens littéralement
terrassé par la violence de ces gigantesques éclairs.
Et en plus ça vient droit sur moi !!
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Là
ça commence à être chaud ! Au fond, le paysage
s'estompe, noyé sous d'intenses précipitations. |
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Un
colossal arc électrique sillonne l'atmosphère au-dessus
des collines de la Ténarèze. Cet éclair ne
touche pas le sol, mais regagne la base nuageuse au delà
du bord droit de l'image (éclair internuageux).
Sous
mes yeux, cet orage à l'activité électrique
si spectaculaire arrête soudainement sa progression vers
le nord-est, comme si la vallée de la Baïse constituait
un obstacle insurmontable ! Des paysans observateurs m'ont déjà
évoqué cette habitude qu'ont nombre d'orages de
"stopper" ainsi au niveau de Condom, mais là
l'effet est vraiment impressionnant, un peu comme si un tsunami
venait mourir à mes pieds ! Ça fait vraiment un
drôle d'effet ... Et je me dis une fois de plus qu'il y
a encore bien des choses à comprendre en ce qui concerne
ces magnifiques colères du ciel.
Retournant
du coté de chez moi, je prends un dernier éclair
pour la route :
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A
ce moment là (il doit bientôt être minuit), je m'estime
comblé par ce feu d'artifice naturel. Je n'imaginais pas la violence
du déchaînement que j'allais pouvoir observer une heure
plus tard !
LA
SUITE
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