Tempête
sur la cote Basque
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"C'était
une de ces journées balayées par le vent |
Quand
le soleil joue avec le prisme des nuages |
Sous
nos yeux le grand tapis sombre de l'océan |
Léchait
à forte gifle les récifs du large [...] |
Les
amères entrailles mugissaient à gros bouillons |
Et
le sol s'ébranlait sous les coups de l'eau blanchie
par l'ardeur" |
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Le bulletin de la
météo marine annonçait des conditions qui,
sans être dantesques, avaient suffisamment avivé mon
désir d'embruns pour me faire traverser la forêt landaise
pour recevoir quelques bonnes gifles salées. Deux cent vingt-trois
kilomètres, suivis de presque trois heures d'attente derrière
un pare-brise bombardé par une pluie faite mitraille, pour
pouvoir admirer l'enfer liquide. Suivirent de trop courtes heures
de contemplation, ponctuées de téméraires expositions
du matériel photographique aux embruns véloces, un
ravissement qu'allait à regret interrompre l'arrivée
de la nuit.
Vous
en voulez d'avantage ? Voici le récit
de cette journée iodée, et la galerie d'images Mers
& Océan.
Technique
: boîtier numérique Pentax *ist Ds, 200/4 Pentax à
f/8, mode manuel, combinaison de quatre clichés pris en rafale.
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