En
ce dimanche 24 avril je guettais le ciel tandis que se succédaient
des passages nuageux chargés de fausses menaces. Enfin,
à 18h, une ligne de cumulus se développe à
l'ouest avec une rapidité et un aspect qui ne me fait pas
hésiter une minute de plus : vite, en voiture !
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Dix
minutes plus tard je me trouve sur la route qui relie La Romieu
à Gazaupouy, sur une crête idéalement placée
pour l'observation de l'évolution de l'orage, car je suis
maintenant certain que les choses sérieuses vont bientôt
commencer. Le contraste entre la luminosité de l'horizon
ouest et ces sombres bases nuageuse est spectaculaire :
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18h17
: les nuages approchent rapidement et les bases lisses se métamorphose
pour prendre un aspect beaucoup plus tourmenté :
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En
même temps, le tonnerre donne de la voix et le gris des
nuées se teinte de vert, ce qui est très bon signe
pour qui est à la recherche d'un orage violent. Un rideau
de précipitation descend sur la campagne devant moi et
m'englouti dans les instants qui suivent, alors que je cherche
à fuir vers l'est pour me replacer au-devant de la course
de l'orage. Heureusement, la pluie et le vent ne sont pas trop
intense. Je traverse La Romieu et retrouve une route sèche.
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18h31
: sitôt arrété, je suis survolé par
cette inquiétante langue nuageuse que pousse l'invasion
d'air froid et humide. |
18h41
: j'ai poursuivi mon trajet vers l'est ce qui me permet de saisir
ce panorama. Il est à présent clair que la partie
la plus virulente de l'orage est en train de passer au nord de
ma position, sur le sud de l'Agenais (tout à gauche de
l'image). C'est une ligne nuageuse bien moins offensive qui poursuit
son trajet sur le plateau de Marsolan, où l'on se plait
à construire des cabanes dans les arbres ... Ce qui ne
constitue pas un abri recommandé en cas d'orage ! |
19h06 : anticipant
le retour du soleil et la formation d'un contraste spectaculaire,
j'ai attendu pendant un quart d'heure pour obtenir cette vue où
les pierres dorées de Lectoure retrouvent leurs couleurs
sous les rayons de la fin d'après-midi.
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Dernier
cadeau de cette journée : le jeux des ultimes rayons de
couleur dans ces altocumulus vesperalis résiduels, et ci-dessous
ce crépuscule où se détachent la silhouette
de chênes encore dépourvus de feuilles :
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