Sujet : région couverte par les constellations d'Orion (coté droit), de la Licorne (coté gauche et du Grand Chien (dont on voit la brillante étoile Sirius en bas à gauche).

Localisation : vu de nos latitudes tempérés, Orion trône au méridien de nos plus froides nuits de janvier, à environ mi-distance entre horizon et zénith.

Cliché : Assemblage de deux poses de 25 minutes chacune (dont 10 min. avec filtre diffuseur) obtenues avec l'objectif de 50 mm à f./1.7 sur Elite 100 EC. Diapositives scannées avec un Minolta Dîmage Scan Dual, puis assemblées et traitées sous Adobe Photoshop 4.0.

Date et lieu : début février 2002 depuis chez moi, sous le ciel préservé du Gers !

Commentaire : A défaut de pouvoir me payer un boîtier moyen format (du genre Pentax 67, avis à d'éventuels généreux mécènes !!), j'me la joue "haute définition" en combinant des images obtenues avec des pellicules à grain fin, et en soignant le traitement de l'image. Je pense avoir fait des progrès sur ce dernier point en favorisant un aspect naturel (contrastes plus doux, fond du ciel neutre ... ) mais néanmoins riche d'informations. En particulier au sujet des vastes nuages d'hydrogène présents dans Orion et dessinant - entre autre - la vaste parenthèse rouge découverte photographiquement par l'astronome américain Barnard, d'où son nom de "Boucle de Barnard".

L'utilisation d'un filtre diffuseur permet de faire apparaître autour des étoiles les plus brillantes un halo coloré : cette astuce permet de mettre en évidence la variété de couleur présente parmi les astres. Et une fois de plus, c'est la constellation d'Orion qui se distingue en ce domaine avec le frappant différence de coloration entre Bételgeuse (la grosse orange) et les autres étoiles, comme par exemple sa voisine Bellatrix. Ces couleurs sont directement liées à la température de surface de ces soleils lointain, mais ça c'est encore une autre histoire ...